Exercice filmé 1, 2002. Vidéogramme. | Drawing Session, 2004. Vidéogramme. |
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Life Class, 2005. Action performative, Leeds City Art Gallery, Leeds. Photo : John Griffiths. | Open Rehearsal, 2005. Action performative, Leeds City Art Gallery, Leeds. Photo : John Griffiths. |
En exercice, 2006. Action performative, Galerie de l’UQAM, Montréal. Photo : Anne Motte. | En exercice, 2006. Action performative, Galerie de l’UQAM, Montréal. Photo : Anne Motte. |
Portraits de clients, 2007. Action performative, Ottawa. Photo : David Jacques. | Portraits de clients, 2007. Action performative, Ottawa. Photo : David Jacques. |
Portraits de clients, 2007. Action performative, Ottawa. Photo : Geneviève Provencher. | Étude 4, 2007. Vidéogrammes. |
Performance non-titrée, 2009. La Centrale Powerhouse, Montréal. Photo : David Jacques. | Pêche au lancer, 2010. Performance, Nuit Blanche, Montréal. Photo : Laurence N. Béland. |
En exercice à Venise, 2013. Performance, Venise. Photo : Gwenaël Bélanger. | En exercice à Venise, 2013. Performance, Venise. Photo : Gwenaël Bélanger. |
Study 5. A New Place, 2015. Vidéogramme. | The Wait — Experimenting Expectation, 2015. Action performative, Justina M. Barnicke Gallery, Toronto. Photo : Jessie Lau. |
Le corps en exercice
Travaux en performance
The Wait - Experimenting Expectation
Je réalise mes premières performances devant une caméra vidéo lors d'une résidence à la Cittadellarte-Fondazione Pistoletto (2002, Biella, Italie). J'appelle ces expérimentations des exercices filmés, par exemple : je m'emballe la tête d’un papier et fixe à mes doigts un pinceau avec un poids puis, à même cette cette position inconfortable, j'élabore une sorte d’épreuve créatrice. Je réalise ces actions exactement comme elle sont montrées, c’est-à-dire sans voir ce que je fais, motivée par le seul besoin de m’exercer à la contrainte. En répétant le geste, une figure a commencé à émerger.
Ces expérimentations s'élaborent parallèlement à plusieurs projets que je réalise auprès de différentes communautés : dans une congrégation religieuse (Dévoilements), auprès de personnes aveugles (Colin-maillard ), avec des travailleuses en maison privée (Plus que parfaites) et auprès des ouvriers.ières d'une usine textile (8 x 5 x 363 + 1). Ma présence “étrangère” comme artiste dans ces milieux suscitait une curiosité mutuelle. “Comment ma réalité, mon métier, ma vie, peuvent-ils être des sources d’inspiration pour toi?” — me demandait-on. Je compris alors que l'art, comme espace non défini et inconnu, représentait une forme d'altérité ou de figure de l'Autre.
Ainsi, mes premières performances cherchaient peut-être à donner corps à des états de la création, du travail qu’elle sous-tend: sortie de soi, déplacement de l’attention, tâtonnement, expérience de l’étrangeté/altérité, écoute, abandon, solitude, risque, engagement, recommencement, ouverture.
The Wait — Experimenting Expectation
The Wait — Experimenting Expectation, 2015. Performance durationnelle, Justina M. Barnicke Gallery, Toronto. Photo : Jessie Lau.
The Wait — Experimenting Expectation, 2015. Performance durationnelle, Justina M. Barnicke Gallery, Toronto. Photo : Jessie Lau.
The Wait — Experimenting Expectation, 2015. Performance durationnelle, Justina M. Barnicke Gallery, Toronto. Photo : Jessie Lau.
The Wait — Experimenting Expectation, 2015. Performance durationnelle, Justina M. Barnicke Gallery, Toronto. Photo : Jessie Lau.
The Wait — Experimenting Expectation, 2015. Installation, Justina M. Barnicke Gallery, Toronto. Photo : Toni Hafkenscheid Photography.
The Wait — Experimenting Expectation, 2015. Installation, Justina M. Barnicke Gallery, Toronto. Photo : Toni Hafkenscheid Photography.
Performance ; installation ; vidéo
Présenté dans le cadre de l’exposition Flesh of the World à la Justine M. Barnicke Gallery
Commissariat de Amanda Cachia
2015
Toronto, Ontario
Assise les yeux bandés, Raphaëlle de Groot attendait qu’une interaction s’engage avec les visiteurs. Des matériaux étaient disposés sur des tables, la plupart ramassés sur les trottoirs, dans les rues de la ville. Elle fixait à son corps les choses qu'on déposait dans sa main, demandant ensuite aux participants de signer leur nom sur une feuille. Les présences performatives étaient d'une durée de cinq heures consécutives.
Off
Off, 2015. Performance, Urban Institute of Contemporary Arts, Grand Rapids, MI, É-U.
Off, 2015. Performance, Urban Institute of Contemporary Arts, Grand Rapids, MI, É-U.
Off, 2015. Performance, Urban Institute of Contemporary Arts, Grand Rapids, MI, É-U.
Off, 2015. Installation, Urban Institute of Contemporary Arts, Grand Rapids, MI, É-U.
Off, 2015. Installation, Urban Institute of Contemporary Arts, Grand Rapids, MI, É-U.
Performance ; installation ; vidéo
Présenté dans le cadre de l’exposition
The Art of the Lived Experiment présentée par DISART Festival au
Urban Institute of Contemporary Arts
Commissariat de Aaron Williamson et Amanda Cachia
2015
Grand Rapids, MI, États-Unis
Les performances utilisent des objets, des accessoires et des matériaux trouvés sur place dans les espaces de remisage du Urban Institute of Contemporary Arts, ainsi que quelques éléments apportés par l'artiste (faux-membres ; filet). L’action se développait autour de défis improvisés dans le moment. Raphaëlle de Groot assemblait sur mon corps les matériaux réunis et déambulait dans l’espace d'exposition. Cela produisait différentes situations d’interaction avec le lieu et le public. Les accessoires et restes des actions étaient ensuite été exposés avec une documentation vidéo.
Site web de la commissaire Amanda Cachia
Étude vidéo ; restes d’actions numérisés
Réalisé pour Curated Space,
Arts & Disability Ireland dans le cadre
de l’exposition virtuelle Marking Blind
Commissariat de Amanda Cachia
2015
Study 5.
A New Place
Study 5. A New Place. 2015. Vidéogramme.
Head. 2015. Numérisation.
En exercice
à Venise
En exercice à Venise, 2013. Performance, Venise, Italie. Photo : Gwenaël Bélanger.
En exercice à Venise, 2013. Performance, Venise, Italie. Photo : Gwenaël Bélanger.
En exercice à Venise, 2013. Performance, Venise, Italie. Photo : Gwenaël Bélanger.
En exercice à Venise, 2013. Performance, Venise, Italie. Photo : Gwenaël Bélanger.
En exercice à Venise, 2013. Performance, Venise, Italie. Photo : Gwenaël Bélanger.
Performance
Présenté à l'occasion des journées d’ouverture de la 55e Biennale de Venise par la Galerie de l'UQAM et le Conseil des arts et des lettres du Québec avec la collaboration de la Délégation du Québec à Rome
Commissariat de Louise Déry
30 mai 2013
Venise, Italie
« Il s’agit d’une occasion exceptionnelle de marquer la présence de l’artiste autrement dans un contexte complexe et étourdissant où la visibilité — voir et être vu — oblige l’épreuve et le dépassement. C’est ce rapport à la visibilité qui constitue le filon principal. »
« C’est la première fois que je me livrerai à une performance aussi longue et que je le ferai à l'extérieur, dans un contexte où il y a beaucoup d'inconnu. La performance sera réalisée en trois phases, dont chacune fera bien une heure. Je ne sais pas comment les gens vont réagir et s'ils chercheront à interagir avec moi, et je ne sais pas non plus à quel point je serai désorientée dans mes déplacements. »
Sources: Raphaëlle de Groot, communiqué de presse du 13 février
+ archives du site web de la Galerie de l’UQAM.
Performance
non-titrée
Performance non titrée, 2009. La Centrale Powerhouse, Montréal. Photo: David Jacques.
Performance non titrée, 2009. La Centrale Powerhouse, Montréal. Photo: David Jacques.
Performance non titrée, 2009. La Centrale Powerhouse, Montréal. Photo: David Jacques.
Performance non titrée, 2009. La Centrale Powerhouse, Montréal. Photo: David Jacques.
Performance non titrée, 2009. La Centrale Powerhouse, Montréal. Photo: David Jacques.
Présenté par Pavilion Projects à La Centrale Galerie Powerhouse dans le cadre le l’événement OFF BNL MTL
Commissariat de Maryse Larivière
et Robin Simpson
2009
Montréal, Québec
Performance ; dessin ; installation
Réalisé dans le cadre de l’exposition Rendre réel | Making Real organisée pour le festival Scène Québec
.
Commissariat de Marie Fraser
19 avril au 5 mai 2007
Ottawa, Ontario
Derrière le comptoir d’une ancienne banque, Raphaëlle de Groot invitait les visiteurs à réaliser avec elle des portraits à partir de descriptions d’identité. Le visiteur choisissait une fiche qui fournissait des renseignements sur d’anciens clients de l’établissement: le nom, l’âge, la taille, le poids, la couleur des cheveux, la couleur des yeux et l’occupation. Il s’agissait d’informations véritables trouvées sur place dans des documents abandonnés. Elle exécutait les portraits d’après ces descriptions, en suivant les directives de ses interlocuteurs qui choisissaient les crayons et les marqueurs appropriés, et une perruque parmi un ensemble de cheveux «prêts à porter» fabriqués pour l’occasion. Le visiteur prenait ensuite deux photos Polaroïd, une qu’il emportait avec lui et une autre qu'elle conservait dans l’espace d’exposition.
Portraits de
clients
Portraits de clients, 2007. Action, Ottawa. Photo : Jean-Michel Levert.
Portraits de clients, 2007. Action, Ottawa. Photo : Jean-Michel Levert.
Portraits de clients, 2007. Action, Ottawa. Photo : Geneviève Provencher.
Portraits de clients, 2007. Action, Ottawa. Photo : Geneviève Provencher.
Portraits de clients, 2007. Action, Ottawa. Photo : Raphaëlle de Groot.
Portraits de clients, 2007. Installation, Ottawa. Photo : Raphaëlle de Groot.
Portraits de clients, 2007. Action, Ottawa. Photo : Raphaëlle de Groot.
Il volto
interiore
Il volto interiore, 2007. Action, Galleria Z20 - Sara Zanin, Rome. Photo : Giorgio Benni.
Il volto interiore, 2007. Action, Galleria Z20 - Sara Zanin, Rome. Photo : Giorgio Benni.
Il volto interiore, 2007. Action, Galleria Z20 - Sara Zanin, Rome. Photo : Giorgio Benni.
Il volto interiore, 2007. Action, détails : photo Polaroïds. Numérisation.
Il volto interiore, 2007. Faux-cheveux. Galleria Z20 - Sara Zanin, Rome. Photo : Raphaëlle de Groot.
Performance ; dessin ; installation
Z2O Galleria – Sara Zanin
6 novembre au 29 décembre 2007
Rome, Italie
Les visiteurs étaient invités à prendre rendez-vous pour réaliser sur place le portrait d’une personne de leur choix. Ils décrivaient à l'artiste les traits du visage et, suivant leurs indications, elle traçait le portrait à l’aveugle sur une feuille de papier blanc qui lui couvrait la figure. Ils prenaient ensuite deux photos Polaroïd, une qu’ils emportaient avec eux et l’autre qu'elle gardait dans l’espace d’exposition.
En exercice
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Anne Motte.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Anne Motte.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Anne Motte.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Véronique Lacharité.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Geneviève Therrien.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Geneviève Therrien.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Anne Motte.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Geneviève Provencher.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Anne Motte.
En exercice, 2006. Galerie de l'UQAM, Montréal. Photo : Caroline Boileau.
Performance ; installation ; vidéo
Galerie de l’UQAM
Commissariat de Louise Déry
24 au 1er avril 2006
Montréal, Québec
Au centre de la galerie, une aire d'expérimentation est aménagée : une plate-forme de bois au-dessus de laquelle des points d’ancrage soutiennent un système de cordes, de poulies et de contrepoids qui permettent l’accrochage d’une charge humaine. Autour se trouvent des tables, des outils, des matériaux et des accessoires, sortes de prothèses fabriquées par l'artiste pour conditionner ses mouvements. Durant l’exposition, Raphaëlle de Groot s’exerce à réaliser différentes actions dans cette installation en travaillant le plus souvent à l’aveugle, en présence du public ou encore à l’occasion d’ateliers organisés avec des groupes d’étudiants.
L’oeil témoin des visiteurs qui participaient à ces séances était nécessaire pour lui permettre de progresser et d’explorer de nouvelles possibilités. Dans cette perspective, une caméra vidéo était mise à la disposition de ceux et celles qui désiraient l’assister et laisser une trace de leurs observations.
Le calendrier prévoyait 22 performances d’une durée allant de 1h15min à 2h. Sur ces 22 performances une douzaine ont pris la forme d’ateliers impliquant la participation de groupe d’étudiants de niveaux et de domaines d’études variés.
Guided Tours,
Life Class,
et Open Rehearsal
Actions
Présenté par le centre Artist House dans le cadre de l’événement Negotiating Us, Here and Now à la Leeds City Art Gallery
Commissariat de Byan Davies
et Nigel Walsh
2005
Leeds, Royaume-Uni
Guided Tours, 2005. Action. Leeds City Art Gallery, Leeds. Photo : John Griffiths.
Life Class, 2005. Action. Leeds City Art Gallery, Leeds. Photo : John Griffiths.
Open Rehearsal, 2005. Action. Leeds City Art Gallery, Leeds. Photo : John Griffiths.
Les visiteurs de la Leeds City Art Gallery étaient appelés à négocier diverses situations provoquées par la présence inhabituelle de l'artiste dans les salles du Musées alors qu'elle s’emballait et "se bricolait" la tête en étant privée de la vue.
Drawing Session
Performance ; dessin ; vidéo ; installation
Réalisé dans le cadre d’une résidence à la University of Western Ontario organisée à l’occasion de l’exposition Just my Imagination au John Labatt Visual Arts Centre et au Museum London
Commissariat de MMB Collective
2004
London, Ontario
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Session de modèle vivant pour Drawing Session, 2004. University of Western Ontario, London. Photo : Emily Lewis.
Raphaëlle de Groot propose une session de modèle vivant à des étudiants en dessin de la University of Western Ontario : installée sur un podium, elle s’emballe la tête avec divers matériaux créant des masques qui disparaissent successivement les uns sous les autres. Elle est privée de la vue durant toute la performance.
L'installation réalisée ensuite présentait les dessins des étudiants et la vidéo des multiples transformations de l'artiste.