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duologie

L'offre en conserves. Atelier de création. 2018. DHC/ART. Montréal. Photo : Marie-Hélène Lemaire.

L'offre en conserves. Atelier de création. 2018. DHC/ART. Montréal. Photo : Daniel Fiset.

L'offre en conserves. Atelier de création. 2018. DHC/ART. Montréal. Photo : Marie-Hélène Lemaire.

Exploration avec le Laboratoire du Collectif L'Araignée. RdG, Noémie McComber et Helena Martin Franco. Montréal. 2015. Photo : Kymura Byol

MIXOFF 2 - Jacob Wren + Raphaëlle de Groot. 2014. Vente de garage performative. OFFTA. Théâtre d'Aujourd'hui. Montréal. Photo : Caroline Boileau.

Remblai-Déblai. Intervention de Vlan paysages dans le cadre de Mémoire vive [commissariat]. 2002. Montréal. Photo : Paul Litherland.

Horatio Nelson 1758-2002. Intervention de l'Internationale virologie numismatique dans le cadre de Mémoire vive [commissariat]. 2002. Montréal. Photo : Paul Litherland.

En marge - projets spéciaux 

l'offre en conserve

 

L’offre en

conserves

Atelier de création

 

Conçu en collaboration avec

DHC/ART Éducation ; offert dans le cadre de l’exposition L’OFFRE

du 5 octobre 2017 au 11 mars 2018

à la Fondation DHC/ART

 

Montréal

2017-2018

" À partir d’une proposition simple et ludique — réaliser un cannage artistique — l’atelier L’offre en conserves fait écho à des notions comme l’échange, la mise en commun, la préservation et le partage. Le cannage sert à conserver des aliments qui, scellés sous vide, deviennent non-périssables. Le procédé sera utilisé dans l'atelier pour formuler, en un geste d’agencement de matières trouvées, une pensée destinée à quelqu’un qu’on ne connait pas. "  — Source : DHC/ART

Laboratoire d'exploration

Laboratoire d’exploration

en interventions urbaines

et performatives

Avec le Collectif L’Araignée

Montréal

2015

Page web du laboratoire

Jour des déchets dans le Mile End à Montréal. Collecte des encombrants. Une occasion d'aménager une conversation avec Noémie McComber et Helena Martin Franco. Laboratoire du Collectif L'Araignée. 

“ Le Laboratoire d'exploration en interventions urbaines et performatives du Collectif L’Araignée se penche sur la question de l’autonomie de l’artiste et des regroupements d’artistes vis-à-vis des structures institutionnelles plus établies et des contraintes reliées à celles-ci. Il encourage la rencontre entre artistes et le croisement entre les différentes pratiques, ainsi que la mixité et la proximité avec des publics diversifiés. [Il] est conçu pour investir divers lieux publics de la ville, ces espaces à priori ouverts et traversés par tous, en dialogue avec la réalité quotidienne des citoyens en transit. ”

 

— L’Araignée, collectif de diffusion et d’expérimentation en art actuel

mixoff 2

 

MIXOFF 2 —

Jacob Wren +

Raphaëlle de Groot

Page tumblr du projet

Article de Céline Escouteloup

pour Nightlife

Présentée dans le cadre de OFFTA 2014 avec PME-ART au Théâtre d’Aujourd’hui

 

Montréal

2014

" Jacob Wren, performeur, essayiste et auteur pamphlétaire, a toujours été intéressé par l’idée du nomadisme contemporain, le refus de la sédentarité envahissante. Raphaëlle de Groot, artiste visuelle phare, s’apprête, quant à elle, à entamer un processus migratoire ; s’établir principalement au Brésil avec sa famille, afin de repenser son mode de vie et contribuer à la création d’un centre d’art. À la veille de son départ, Jacob et Raphaëlle organisent une «vente de garage», où celle-ci pourra se défaire de ses biens, se libérer avant de partir vers de nouveaux horizons. Une réflexion sur la notion d’errance et de l’appartenance territoriale. "

 

—Source: OFFTA 2014

square des Frères-Charon

Square des Frères-Charon

Place publique

Montréal

2005-2007

vieux.montreal.qc.ca

Équipe de conception : Gavin Affleck, architecte ; Raphaëlle de Groot, artiste en arts visuels ; Robert Desjardins, architecte du paysage, Ville de Montréal. Avec la collaboration de : Gilles Arpin (éclairage), Sandra Baronne (plantation), Michel Morelli / Morelli Designers (mobilier urbain), François Riopel / Genivar (génie), Julie Leclerc et Paul Martin / Moitié-moitié (concept et design d’interprétation), Annick Poussart (rédaction).

En 2005, la Ville de Montréal a constitué une équipe multidisciplinaire avec le mandat d’élaborer un projet pour le réaménagement du square des Frères-Charon (angle McGill et Wellington). Le concours organisé pour retenir les services de l’artiste avait la particularité de proposer une démarche ouverte où la réalisation d’une oeuvre n’était pas programmée. L’intention était avant tout d’intégrer le point de vue et l’expertise de l’artiste dans le processus global de conception.

 

La problématique de départ consistait à donner au square une identité et une cohérence qui lui soient propres. Lorsqu’on considère l’histoire du lieu, on constate qu’à partir du moment où le terrain apparaît sur le plan de la ville (1845), son destin reste longtemps en suspens pendant un certain temps. Sorte d’espace «orphelin», il passe entre les mains de différents propriétaires qui n’y construisent rien de significatif, l’exploitant surtout comme lieu d’entreposage, puis comme aire de stationnement. En 1965, la moitié Est du terrain est expropriée pour les fins des travaux de l'égout collecteur Saint-Jacques D'Youville. Le reste suit en 1974 pour les besoins d’une station de pompage. Ce n’est que suite à ces travaux qu’on y aménage, en 1989, le «parc des Frères-Charon». Cette proposition constitue alors une forme de pis-aller. À cette époque, le secteur est un peu laissé à l’abandon. Toutefois, à la fin des années 1990, l’augmentation des résidants et des travailleurs transforme la dynamique du quartier et l’environnement immédiat du square connaît des développements immobiliers majeurs. L’aménagement du parc est devenu désuet.

L’îlot du square est un espace fuyant, tiraillé par plusieurs dynamiques urbaines et signatures de design urbain. Sorte de plaque tournante, seuil de transition et de multiples embranchements, il joue un rôle important dans les relations qu’entretiennent le Faubourg des Récollets, la Cité multimédia, le Vieux-Montréal, le Vieux-Port et la rue McGill. Il abrite également des infrastructures et des équipements publics qui imposent un certain nombre de contraintes incontournables.

Le premier défi du projet de réaménagement consistait à réconcilier l’espace du square à sa nature de carrefour; le second était de mieux intégrer les infrastructures qui devaient y rester. L’équipe a pris le parti de proposer une expérience du paysage qui donne à voir la ville actuelle en même temps qu’elle révèle la mémoire de l’état premier du site. Cela s’exprime par une découpe circulaire réalisée à même le pavé de la ville de façon à mettre au jour la prairie où les frères Charon ont construit le moulin à vent dont les vestiges sont signalés par un marquage en granit au coin Sud-Est de l’îlot. Ce geste suggère un intervalle de temps qui laisse imaginer les transformations graduelles du lieu. Le contraste ville/prairie est accentué par un choix de végétaux qui met en valeur le cycle saisonnier. Un éclairage nocturne coloré souligne aussi les qualités de la végétation. Enfin, la modification d’un des bâtiments techniques inaugure un petit belvédère. Par un escalier, le citadin découvre un autre point de vue sur le square et la ville environnante.

Entretien entre Raphaëlle de Groot et Jean-François Prost, «Le square des Frères-Charon» dans Dis/location 1 : projet d’articulation urbaine, square Viger. Sous la dir. de Jean-Pierre Caissie. Montréal : Dare-dare, Centre de diffusion d’art multidisciplinaire de Montréal, 2008, p 133-146.

mémoire vive

Commissariat présenté par le centre d'artistes Dare-dare en collaboration avec le Centre d’histoire de Montréal du 31 mai au 22 septembre 2002.

 

Avec l’Action Terroriste, Socialement Acceptable, Caroline Boileau, Mireille Cliche, Ani Deschênes, Guy Giard, Internationale virologie numismatique, Denis Lessard, Nadia Myre, Terres en vues et Vlan paysages.

 

Montréal

2002

L’intention du projet Mémoire vive était de réunir des artistes et des professionnels du domaine de l’histoire, du patrimoine et de la muséologie autour de questions qui les amenant à repenser les rapports entre la mémoire et l’espace urbain: Comment la mémoire existe-t-elle dans la ville et dans la communauté? À quoi et à qui sert-elle? Artistes et spécialistes ont partagé leurs méthodes d’investigation et d’intervention pour poser des gestes concrets dans la ville. L’idée était d’établir des connexions entre une mémoire «morte», cristallisée dans des documents, des écrits, des objets et des vestiges témoins, ou encore entre une mémoire latente et anonyme, et une mémoire «vive» ancrée dans un présent qui se régénère sans cesse.

 

Au-delà des sujets historiques choisis par les participants, leurs projets exploraient le rôle social de l’artiste, générant des temps de pause et des occasions inattendues de rencontres. Dans ces moments d’arrêt, et souvent de détournement, une relecture de l’histoire s’opérait à l’échelle intime.

 

Mémoire vive

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